Association Royale des Marches Folkloriques de L'Entre-Sambre-et-Meuse
Source: http://amfesm.be/
« Marcher » ... pour les gens de l'Entre-Sambre-et-Meuse a une autre signification que « changer de place ».
"Chaque année en mai, juin, juillet, août et septembre, il ne se passe guère de dimanches où l'on ne marche dans un ou plusieurs villages d'Entre Sambre et Meuse.
Les tambours bourdonnent alors dans les sentines embaumées par le chèvrefeuille; le sifflet du combat, devenu pacifique roseau, semble répondre au joyeux chant des alouettes; l'odeur de la poudre envahit la campagne, se mêlant à l'épaisse senteur des étables et au subtil parfum des foins coupés.
D'étranges combattants prennent possession des prés vallonnés, où les uniformes jettent, dans la lumière de l'été, des éclaboussures d'or, et composent, sur le fond vert de l'herbe grasse, un spectacle d'une impressionnante beauté. Tout cela sous une véritable débauche de tambours, de fifres, de fanfares, au milieu du tintamarre des décharges de mousqueterie, et dans une atmosphère caractéristique de grosse ducasse wallonne, gaillarde et saine.
Qui n'a pas vu cela, s'est privé jusqu'ici d'une des plus pures émotions qui soient …"
« Marcher », c'est revêtir un costume d'un autre âge.
« Marcher », c'est évoluer derrière les tambours et les fifres.
« Marcher », c'est faire parler la poudre.
« Marcher », c'est rendre les honneurs.
« Marcher », c'est vivre et faire revivre d'anciennes traditions.
« Marcher », c'est accompagner les plus jeunes pour les années à venir ...
« Marcher », c'est escorter une procession....
"Chaque année en mai, juin, juillet, août et septembre, il ne se passe guère de dimanches où l'on ne marche dans un ou plusieurs villages d'Entre Sambre et Meuse.
Les tambours bourdonnent alors dans les sentines embaumées par le chèvrefeuille; le sifflet du combat, devenu pacifique roseau, semble répondre au joyeux chant des alouettes; l'odeur de la poudre envahit la campagne, se mêlant à l'épaisse senteur des étables et au subtil parfum des foins coupés.
D'étranges combattants prennent possession des prés vallonnés, où les uniformes jettent, dans la lumière de l'été, des éclaboussures d'or, et composent, sur le fond vert de l'herbe grasse, un spectacle d'une impressionnante beauté. Tout cela sous une véritable débauche de tambours, de fifres, de fanfares, au milieu du tintamarre des décharges de mousqueterie, et dans une atmosphère caractéristique de grosse ducasse wallonne, gaillarde et saine.
Qui n'a pas vu cela, s'est privé jusqu'ici d'une des plus pures émotions qui soient …"